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Quatre ans après le début de la procédure engagée par une jeune joueuse de l’Olympique Lyonnais, et cinq ans après les faits, l’OL a été condamné, ce jeudi 30 novembre, pour discrimination sexuelle, d’après L’Équipe . Le club lyonnais est, par conséquent, contraint à verser près de 3 500 euros à la victime pour préjudice moral et perte de chance.
L’OL envisage de faire appel
En 2018, la plaignante, membre du centre de formation, est écartée sans raison sportive. À cette époque, elle n’avait pas signé de convention de formation, chose aujourd’hui reprochée à l’OL, qui le faisait pour les hommes. Selon le jugement du tribunal, « la discrimination alléguée par Madame […] est établie ». Pour l’avocat de la joueuse, cette décision est « une énorme satisfaction et une victoire historique ».
LIRE AUSSI. OL. « Essayer d’être à la hauteur », les premiers mots de Pierre Sage comme entraîneur par intérim Côté lyonnais, on réaffirme que le tribunal « a donné raison à l’Olympique Lyonnais sur la quasi-intégralité des demandes de la plaignante, rejetant tout lien entre la rupture et une éventuelle dénonciation de violences sexuelles ». Par ailleurs, le club se réserve le droit de faire appel de cette décision.